Cette vidéo s'adresse aux débutants et permet d'apprendre comment estimer la difficulté d'un itinéraire de randonnée.
Déterminer si un itinéraire de marche est difficile ou facile est l'étape la plus importante pour pouvoir s'y préparer physiquement et savoir quel équipement emporter.
Nous examinons les trois grands critères qui influent la difficulté d'une randonnée :
- la distance (surtout sur du plat)
- le dénivelé (surtout en montage), et
- le type de terrain (sentiers, praticable, sauvage...).
Examiner ces paramètres avant vos randonnées vous permettra d'éviter les mauvaises surprises, de randonner sereinement et de prendre plaisir à votre marche.
Merci à la Fédération Française de Randonnée Pédestre pour son aide à la diffusion de nos vidéos de Randonnée. Vous pouvez aider la Fédération à entretenir le balisage des chemins ici : http://bit.ly/Devenir-Baliseur
Musique :
Leading the World - jewelbeat.com
ESTIMER LA DIFFICULTE D’UNE RANDONNEE
Dans cette vidéo, vous allez apprendre à estimer la difficulté d'une randonnée. Bien estimer la difficulté d'un parcours vous permettra de choisir la randonnée qui correspond à votre expérience et votre forme.
La difficulté d'une randonnée dépend de trois grands paramètres : la distance à parcourir, le dénivelé, et le type de terrain.
Premièrement, la distance à parcourir. Il est évident que plus le parcours est long, plus il est difficile, mais il n'est pas toujours évident de savoir quelle est la bonne distance.
Pour évaluer la distance, vous pouvez utiliser un logiciel en ligne ou une carte. Pour rappel, si vous utilisez une carte à 1:25000 ("un-vingt-cinq millième"), 1 cm sur la carte représente 25000 cm, ou 250m, sur le terrain.
En terrain plat, la distance du parcours est le critère principal de difficulté. A indicatif un marcheur débutant peut parcourir 2 à 4 km sur terrain plat en une heure. La meilleure façon de connaître votre vitesse est de faire un essai !
Nous vous conseillons de faire un parcours de 6 à 8 km en terrain plat pour évaluer votre propre vitesse.
Deuxièmement, le dénivelé. Il s'agit simplement de l'altitude parcourue en montée et en descente. Plus le dénivelé est élevé, plus la randonnée est difficile, et plus la distance du parcours devra être raccourcie.
Vous pouvez évaluer le dénivelé sur une carte grâce aux courbes de niveau, qui sont en général sur toutes les cartes de randonnée.
En montagne, la distance n'a presqu'aucune utilité, c'est le dénivelé qui est le critère principal de difficulté.
A indicatif, un randonneur débutant peut parcourir un dénivelé positif (c'est-à-dire, en montée) de 300m en une heure environ, sans dépasser les 600m de dénivelé au cours de la randonnée.
Nous vous conseillons de faire une randonnée avec un dénivelé positif de 500m en vous chronométrant pour vous rendre compte de la difficulté et mieux connaître vos capacités.
Troisièmement, le type de terrain. Renseignez-vous à l'avance auprès d'autres randonneurs, sur des forums, ou en cherchant des photos.
A indicatif, un débutant n'aura aucune difficulté sur terrain comportant des obstacles à hauteur de cheville, mais ne pourra pas forcément s'aventurer à traverser des éboulis, des névés ou une rivière.
En résumé, voici les trois grands paramètres à examiner pour évaluer la difficulté de votre randonnée : la distance à parcourir, le dénivelé, et le terrain. A vous de jouer !
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